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Lacan Jacques - Lacan

Aquí puedes leer online Lacan Jacques - Lacan texto completo del libro (historia completa) en español de forma gratuita. Descargue pdf y epub, obtenga significado, portada y reseñas sobre este libro electrónico. Ciudad: Buenos Aires, Año: 2008;2014, Editor: Amorrortu Editores, Género: Historia. Descripción de la obra, (prefacio), así como las revisiones están disponibles. La mejor biblioteca de literatura LitFox.es creado para los amantes de la buena lectura y ofrece una amplia selección de géneros:

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QUE SAIS-JE ?

Lacan
PAUL-LAURENT ASSOUN

Professeur à l'Université Paris 7 - Diderot

Deuxième édition mise à jour

22e mille

Introduction Jacques Lacan ou le retour à Freud Cest à vous - photo 1

Introduction
Jacques Lacan ou le « retour à Freud »

C’est à vous d’êtres lacaniens, si vous voulez. Moi, je suis freudien. » Ainsi Jacques Lacan s’adresse-t-il à ses disciples, au terme de son enseignement et de sa vie [1]. Mais c’est précisément de s’être voulu – simplement et radicalement – « freudien » que son nom se retrouve homologué dans l’histoire de la psychanalyse, et au-delà, par les effets de ce geste, dans le « savoir de l’homme ». Jacques Lacan dans une encyclopédie ? Il y a pourtant, il faut en convenir, quelque paradoxe, voire quelque provocation à « encyclopédiser » Lacan, lui qui a fait de l’ignorance la passion cardinale, à côté de l’amour et de la haine – propos qui s’éclairera au terme du présent trajet (infra, p. 116). Et c’est à penser ce paradoxe que nous sommes, d’emblée, dans la « pensée-Lacan ». Car il y a bien une illusion au principe de l’encyclopédisme : non pas simplement parce qu’il est impossible de « tout savoir » ou de tout intégrer en une Somme – cela est plutôt le moteur de la passion encyclopédique et ce qui alimente l’insatiable « pulsion de savoir » –, mais parce que, au principe du savoir, oeuvre un manque ou un élément de dé-complétude. Lacan parle à l’occasion d’ « ignorance encyclopédique ». En témoignent pathétiquement Bouvard et Pécuchet, qui s’adonnent à l’illusion du Tout- Savoir [2] sauf à en expérimenter au bout du compte le manque : « Que sais-je... donc ? » S’agirait-il alors de donner le « lacanisme » en pâture aux Bouvard et Pécuchet du XXI siècle, en sorte qu’il ne s’agirait que d’en faire de la copie – alors que la psychanalyse assume une ignorance salutaire, d’où, traversé « le sujet supposé savoir », jaillit la vérité de l’inconscient ?

De « Que sais-je ? » à Scilicet !

Il s’agit bien plutôt d’inscrire l’impact de la météorite « Lacan » sur le globus intellectualis. Ce qui doit nous encourager dans cette voie, c’est que Lacan lui-même cherche à homologuer quelque chose de l’ordre du savoir. Scilicet, « tu peux savoir », cette devise latine dont il fait le titre d’une revue, en un moment déterminant de la constitution du « lacanisme » (infra, p. 20), vaut en ce sens comme une confirmation et une reconduction du Sapere aude ( « ose savoir » ) horacien, que le créateur de la psychanalyse fit sien [3]. Lacan s’exposait donc à être lui même tôt ou tard « homologué » dans le Livre du savoir, en donnant « licence » (licet) au savoir (scire). Ses écrits, en leur forme singulière, figurent en effet bon gré mal gré dans la Bibliothèque (même s’ils sont définis à l’occasion comme « pas à lire » !). Si cela doit être fait, que du moins, cela soit « bien » fait, ou plutôt « suffisamment mal », entendons en faisant droit non seulement à sa différence, mais à sa discordance : dès lors que la psychanalyse n’est référable qu’au « sujet de la science » (infra, p. 78), elle ne saurait être... hors-savoir. Mais surestimer la consistance de ce savoir, c’est prendre le risque (mortel) d’édulcorer le réel auquel elle se réfère. C’est que l’inconscient (celui de Freud) n’est pas une « notion » : « Pas de connaissance. Mais du savoir, ça oui, à la pelle, à n’en savoir que faire, plein des armoires » [4]. Lacan s’exposait donc à être lui même tôt ou tard « homologué » dans le Livre du savoir, en donnant « licence » (licet) au savoir (scire). Ses écrits, en leur forme singulière, figurent en effet bon gré mal gré dans la Bibliothèque (même s’ils sont définis à l’occasion comme « pas à lire » !). Si cela doit être fait, que du moins, cela soit « bien » fait, ou plutôt « suffisamment mal », entendons en faisant droit non seulement à sa différence, mais à sa discordance : dès lors que la psychanalyse n’est référable qu’au « sujet de la science » (infra, p. 78), elle ne saurait être... hors-savoir. Mais surestimer la consistance de ce savoir, c’est prendre le risque (mortel) d’édulcorer le réel auquel elle se réfère. C’est que l’inconscient (celui de Freud) n’est pas une « notion » : « Pas de connaissance. Mais du savoir, ça oui, à la pelle, à n’en savoir que faire, plein des armoires » (RAD, AE, 433). L’Encyclopédie attendait donc Lacan et le « lacanisme », et nous ouvrons cette porte, sauf à en ménager les voies d’entrée, voire d’accès, et à condition d’y introduire son ironie inimitable, à laquelle l’humour de sa parole fait miroir. Pas question alors de le glisser dans les « armoires à savoir », mais d’en dégraisser, par lui, les serrures...

La « pensée-Lacan » et son objet

Or, cette spécificité s’annonce par la démarcation par rapport au « discours universitaire » qui place le signifiant « savoir » en position d’ « agent ». La psychanalyse y est rétive, puisque c’est l’objet du désir ( « objet a » ) qu’elle met à cette place. C’est précisément, pour annoncer d’emblée ce que l’on retrouvera au bout du trajet, l’apport majeur de Lacan à la psychanalyse et même à tout discours antérieur, renvoyé au « semblant » (voir infra, p. 58 et 123). D’où le caractère intrinsèquement contradictoire d’une présentation universitaire de l’apport de Jacques Lacan. Il arrivera à Lacan de dire que « l’universitaire, de structure, a la psychanalyse en horreur » (RAD, AE, 412).

Pourtant, l’ « objet a », avancée majeure de Lacan (infra, p. 70), n’est pas prétexte à l’indicible : c’est au contraire ce qui fonde l’ « objet de la psychanalyse », en sa rigueur (de réel et d’écriture). Cela nous légitime donc à tenter de caractériser la « pensée-Lacan » en ses avancées, de la reconnaître dans l’ordre du discours, comme « un discours qui ne serait pas du semblant »... Ainsi se dégage ce que nous appelons la « pensée-Lacan », moins pensée de l’inconscient que pensée vouée à dégager l’ « inconscient », au moyen d’une « réforme de l’entendement » issue de Freud. Cela permet d’éviter le trompeur terme de « lacanisme » : « Si tant est que ce que je vous enseigne ait la valeur d’un enseignement, je n’y laisserai, après moi, aucune de ces prises qui vous permettent d’y ajouter le suffisme « -isme » (S, VII, 25 mai 1960).

L’oeuvre éclatée

La difficulté de méthode – pour le dire sur le mode démarqué du discours universitaire – coïncide d’emblée avec la difficulté de l’objet. La première concerne le corpus même : peut-on parler d’une OEuvre de Lacan ? Jacques Lacan n’a proprement signé aucun livre – en dehors de sa thèse sur la psychose paranoïaque (infra, p. 18-19). Aux lieu et place de ce Livre inexistant, on trouve deux « blocs » : les Écrits – prolongés à titre posthume par les Autres Écrits – d’une part, Le Séminaire d’autre part. Écrits : le titre peut être pris au sens le plus ambitieux – biblique, à côté de la Loi et des Prophètes – ou le plus descriptif : « J’y suis comme auteur moins impliqué qu’on n’imagine, et mes Écrits un titre plus ironique qu’on ne croit », précisera-t-il en 1971 (LIT, AE, 12). Toujours est-il que, le 15 novembre 1966, se trouvent livrés à la publication 34 de ses articles écrits entre 1946 et 1965 (sur 50 écrits), publiés, par exemple, dans La psychanalyse. Nous disposons depuis 2001 d’un regroupement supplémentaire, à l’initiative de J.-A. Miller, sous le sobre titre Autres Écrits, sur la période 1938-1980. Mais il y aussi et surtout Le Séminaire, le lieu vivant d’élaboration de la « pensée-Lacan », effort continu de 1951 à 1979-1980, qui constitue le versant oral, soit la

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